Ce n’est pas mon moi ordinaire – qui veut s’imposer par l’affirmation de soi, qui affirme son identité et son appartenance en cultivant des images ennemies communes – qui me ramène à Dieu.

Ce moi ordinaire généralement plus rapide que mon âme, âme qui, silencieuse, se relie au bien unique et s’y épanouit.
Est-ce que je parviens à laisser la lumière de la Gnose rayonner à travers moi ? Au milieu d’un conflit mondial, au milieu des questions du quotidien – qu’est-ce qui est bien et qu’est-ce qui est mal, qu’est-ce qui est bon et qu’est-ce qui est mauvais ? Je ne sais pas.

Ce « non-savoir » me conduit à l’abandon et à la confiance en la Gnose. Mon moi ordinaire devient ainsi plus petit et commence à se mettre au service de l’âme. Je reste capable d’agir en supportant les oppositions dialectiques : Ainsi, elles sont reliées et la lumière de la Gnose peut rayonner.

Mon chemin, ma quête me ramène en arrière.

Je suis en Dieu – je respire en Dieu – Dieu est à travers moi.